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Alfred Bruyas 
(1821-1877)

Alfred Bruyas est un des principaux donateurs du musée Fabre. Ce fils de banquier montpelliérain se prend de passion pour l’art de son temps, et accumule pendant plus de trente ans, de 1845 à sa mort en 1877, une collection de plus de deux cent cinquante peintures, dessins et sculptures d’artistes du XIXe siècle (lien vers recherche d’œuvres filtrée). C’est en effet l’art contemporain qui passionne cet amateur, attentif à tous les courants de son époque, académisme, romantisme, école de Barbizon, réalisme, etc. Il s’attache à soutenir les artistes par des achats et des commandes régulières ainsi que par des libéralités qui révèlent sa véritable stature de mécène.

Très engagé dans la diffusion des arts dans sa ville natale, il s’implique dans la Société des amis des arts puis la Société artistique de l’Hérault (lien vers vie artistique à Montpellier). Bruyas décide en 1868 de donner au musée de Montpellier un large pan de sa collection, qu’il complètera par un legs à la veille de sa mort en 1877. Le musée Fabre lui doit de très riches ensembles d’œuvres d’une cohérence remarquable, en particulier d’Alexandre Cabanel, Auguste Barthélémy Glaize, Octave Tassaert et surtout Eugène Delacroix et Gustave Courbet.

Très attentif à la diffusion de sa collection Bruyas publie régulièrement des catalogues. Au-delà d’une énumération des œuvres, les publications du Montpelliérain manifestent une incontestable ambition théorique, particulièrement visible dans son ultime ouvrage, La Galerie Bruyas, rédigé avec l’aide de l’historien et critique d’art Théophile Silvestre mais laissé inachevé à sa mort en 1877.

Alfred Bruyas, Art Moderne, Documents relatifs à la galerie Bruyas, Montpellier imprimerie centrale du Midi, 1872 :

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Alfred Bruyas, Théophile Silvestre, Musée de Montpellier, La Galerie Bruyas par Alfred Bruyas, Paris, Jules Claye, 1876 :

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La correspondance d’Alfred Bruyas

La riche correspondance d’Alfred Bruyas est en partie conservée à la bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art, à Paris. Un nombre important de lettres adressée à Bruyas par des artistes, critiques, collectionneurs et marchand d’art de son temps sont consultables sur le site de la bibliothèque numérique Inha.

La correspondance passive d’Alfred Bruyas avec l’historien et critique d’art Théophile Silvestre qui contribua largement à l’étude et à l’enrichissement de la collection, est conservée à la médiathèque Emile-Zola de Montpellier Méditerranée Métropole et consultable sur son site internet : 
https://memonum-mediatheques.montpellier3m.fr/